Bagdad ★ La différence entre littérature et journalisme, c'est que le journalisme est illisible et que la littérature n'est pas lue.

Perséphonìa Bagdad Ceosira

Je suis comme la queue du chien... Toujours derrière.

AGE 26 ans

GROUPE Emerald

NATIONALITE Irakienne naturalisée française

METIER journaliste

SITUATION AMOUREUSE ompliqué

PERSONNE N'OSE DÉCOUVRIR QUE... je suis atteinte d'Incompatibilité congénitale à la douleur et mon père était un tueur en série

SCENARIO OU INVENTE Inventé

FEAT Danneel Harris

Drôle ♦ Sympathique ♦ Agaçante ♦ Souriante ♦ Amusante ♦ Angoissée ♦ Joueuse ♦ Jalouse ♦ Réaliste ♦ Râleuse ♦ Optimiste ♦ Bavarde ♦ Comique ♦ Fatigante ♦ Lunatique ♦ Naturelle ♦ Attachante.

My story

Je n'arrivais pas à dormir. J'entendais mes parents se disputer à cause d'un nouveau retard de la part de mon père. Ce dernier était encore une fois rentré à plus de minuit et en plus, il sentait l'alcool et le parfum de femme. Et ma mère, extrêmement jalouse, ne pouvait pas le supporter. Et elle le faisait savoir en s’époumonant dans la maison alors que j'essayais désespérément de dormir car j'allais à l'école le lendemain. Les murs n'étant pas très isolés, j'entendais tout ce que ma mère demandait à mon père.

"Et elle ressemble à quoi cette petite garce?
- Qu'est ce que cela peut te faire? Ce n'est plus un problème maintenant.
- Oh si c'est un problème et un gros! N'oublie pas, Ludwig Morgewood, que quand tu m'as épousé, tu m'as juré fidélité. Ce que tu viens de faire à cette traînée serait suffisant pour que je demande le divorce.
- Tu veux vraiment savoir ce que j'ai fait avec cette fille? Et bien tu vas le savoir!"

J'entendis la porte de la cave s'ouvrir puis se refermer. Et soudain, le silence se fit dans la maison. J'allais enfin pouvoir me rendormir. Pas un seul instant je n'imaginais ce qu'il se passait dans la cave. Pour moi, mon père était parti faire des bisous à ma mère pour la calmer... Quelle petite chose naïve je faisais. Alors que j'allais surement me rendormir, un cri se fit entendre dans toute la maison. Mon père avait du faire quelque chose à ma mère qui avait surement du lui plaire. Je ne savais pas à quoi ressemblait un hurlement de douleur, mon père n'ayant jamais frappé ma mère malgré les disputes. La porte de la cave se rouvrit et des pas vinrent jusqu'à ma chambre. Me redressant dans mon lit, je vis mon père entrer dans la pièce.

"Papa... Elle est où maman?
- Elle est en bas. Tu veux venir lui faire un câlin?
- Oui!!"

Je me levais donc et suivit mon père jusqu'à la cave. Je fis bien attention en descendant, ne voulant pas me faire mal. Mon père n'alluma pas la lumière et je vis ma mère dans la pénombre. Elle gémissait plus qu'elle ne parlait et elle regardait mon père avec une lueur horrifiée dans le regard. Ce dernier me tendit alors quelque chose. Le prenant en main, je reconnu facilement le manche d'un couteau. L'homme que j'avais longtemps appelé papa me demanda de balader la lame sur le visage de ma mère, disant qu'il avait mis une couche de je ne sais plus trop quoi pour faire un masque pour Halloween. Comme c'était dans deux semaines, je crus mon père sur parole. En même temps, pourquoi je ne le croirais pas? Il n'avait jamais fait pour que je mette à mal la confiance que j'avais en lui. Alors que j'avais fait un grand nombre de taillade sur le visage de ma mère, mon père se glissa derrière moi et m'aida à enfoncer le couteau dans la poitrine de ma mère. Là aussi il me dit que c'était pour son déguisement d'Halloween. Sans le savoir, je venais de tuer ma mère... Le lendemain, j'allais à l'école en pyjama, maculé du sang de ma mère. Mon institutrice appela la police qui retrouva le corps de ma mère, morte, dans la cave.

(...)

Je fus mise à l'assistance publique de Bagdad, là où on me surnomma Bagdad. Un endroit que je ne quitterais que 5 ans après mon arrivée. J'avais 10 ans et je fus adopté par une femme seule. Mais je ne pouvais pas l'appeler mère. Car elle n'en avait pas la carrure. Si bien qu'à 13 ans, je fis ma première fugue. Je fus cependant arrêter à la sortie de Bagdad... Première tentative: échec cuisant. Je recommençais à fuguer dés le lendemain de mon retour chez ma mère. Et à 15 ans, je réussis à prendre l'avion pour la Franec avec l'argent que j'avais volé à ma mère. Je vécu dans la rue à danser et à chanter pour gagner de quoi me nourrir et payer la piscine pour prendre au moins une douche par semaine. Mais les violences étaient quotidiennes dans la rue. Je suis frappée par d'autres sans abris, arrêtée par les policiers, violentée par ses derniers... Finalement, à 17 ans, je trouvais refuge au près d'un autre groupe de sans abris qui m'offrit sa protection en échange d'une complicité pendant leurs petits cambriolages de boutiques. Je fus bien sur arrêtée un grand nombre de fois et j'avais un long casier judiciaire.

Mais il augmenta réellement quand je commençais à toucher à la drogue. Je m'étais trouvé un petit ami qui m'offrait ma drogue en échange d'une petite partie de jambe en l'air. Bien sur, je me fichais pas mal que mon mec ait d'autres nanas tant que je pouvais avoir ma drogue. J'avais commencé simplement par du cannabis car c'était ce que dealait mon petit ami. Et puis, quand il a prit du galon, il c'est mis à vendre de l’héroïne. Et j'ais donc consommé de l’héroïne. Et puis, il c'est mis au crack. Et là, j'ai dis stop. J'avais 18 ans et je savais pertinemment que le crack tuait en 6 mois maximum. Et même si j'aimais la drogue, j'aimais également la vie et sa, plus que tout. J'ai donc quitté mon petit ami non sans avoir eu droit à une dérouillée dont lui seul avait le secret. Je trouvais refuge dans un centre d'hébergement pour femmes battues et droguées. Mais mon problème de drogue ne fut pas aisée à régler.

Il fallut un homme pour me faire prendre conscience du gâchis que serait ma vie si jamais je continuais à me droguer. Je n'oublierais jamais son nom: Edward James Ceosira. Le médecin du centre d'hébergement. J'avais avant une vieille toubib à la retraite qui semblait plus obligé d'être là qu'autre chose. Alors je ne fus pas spécialement ravie de voir cet homme débarqué. Je n'avais qu'une seule idée en tête: lui aussi était obligé d'être là alors il allait passer son temps à nous descendre pour être plus vite viré. Mais non, pas du tout. Il passa du temps à m'écouter, me donna des conseils pour gérer au mieux mon quotidien. Il m'offrit une alternative à la drogue même si je craquais encore beaucoup. Et c'est lui qui m'offrit une des plus grandes nouvelles de ma vie: une famille.

Mr Ceosira avait raconté mon histoire à sa femme. Je lui avais tout raconté à ce médecin: mon père tueur en série, le meurtre de ma mère, mon placement en famille d'accueil, ma fugue et ma vie dans la rue. Tout ce qui avait fait que je m'étais retrouvée dans ce centre d'hébergement. Et touchée par mon histoire, Mme Ceosira lui demanda de me ramener chez eux, encore plus après la naissance de ma fille. Et après 1 an de vie commune, le couple m'adopta. Pour la première fois, je pouvais dire que j'avais enfin une famille qui m'aimait. Je n'eus aucun mal à les appeler papa et maman. Et ils me donnèrent l'amour dont j'avais besoin et dont j'avais manqué. Ils m'aidèrent à reprendre une scolarité normale et mon père m'offrit la chance de faire une école de médecine et mon internat de chirurgie dans son établissement hospitalier.

(...)

Mais je me suis finalement rendu compte que la médecine n'était pas pour moi. Je m'étais découverte une passion moins dangereuse que la médecine et ses outils coupants: l'écriture. Et pas n'importe laquelle, le journalisme. Nous avions eu une équipe de journalisme venu faire un reportage et j'avais longuement discuté avec un des journalistes qui me communiqua sa passion. Je mis fin à mon internat et intégrait une éole de journalisme à 21 ans. J'en sortis diplômé à 24 ans et avec un excellent ami en prime... Ou plus qu'un ami? Je n'en sais rien. Toujours est il qu'aujourd'hui, je fais un reportage sur le Brilliant Pearl, un exercice donné par un possible futur patron pour voir si je peux être une bonne journaliste. Et je ne suis pas partie seule... Mon ami m'accompagne.

Bazzart/tumblr

Un peu plus...

Prénom et age : Barbara 21 ans
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